A l’image des attentats du 13 novembre 2015 en France, la survenance d’un acte terroriste incite les Etats à adopter des mesures sécuritaires drastiques, afin de protéger leur population. Toutefois, certaines mesures envisagées – recours à la force, méthodes d’interrogation, surveillance secrète, etc. – peuvent entrer en conflit avec les principes d’un Etat de droit démocratique. Il convient donc d’analyser systématiquement si les actions proposées répondent à un véritable besoin et respectent les valeurs sur lesquelles l’Etat de droit est fondé
Frédéric Bernard
Chargé de cours à l'Université de Genève, avocat à Genève