Réorganisations et acquisitions dans le secteur financier

Fondé à Genève, en 1805, le groupe Pictet compte aujourd’hui parmi les principaux acteurs indépendants de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs en Europe, avec des actifs sous gestion ou en dépôt s’élevant à
CHF 437 milliards au 31 décembre 2015. Il est dirigé par sept associés, qui en sont à la fois les propriétaires et les gérants, perpétuant ainsi un mode de détention et de succession resté inchangé depuis plus de 200 ans.

Ce principe de fonctionnement est le fondement d’une gestion collégiale, guidée par l’esprit d’entreprise, la vision à long terme et l’engagement au quotidien des associés, dont l’approche rigoureuse en matière de gestion des risques va de pair avec une gestion de bilan prudente. Outre un ratio de liquidités à court terme élevé, Pictet dispose en effet d’une dotation en fonds propres largement supérieure aux exigences réglementaires suisses, particulièrement strictes.

Mais cette vision à long terme n’est pas l’apanage de toutes les entreprises, notamment dans le secteur financier, qui connaît nombre de réorganisations et d’acquisitions. C’est le sujet qu’évoquera avec nous Maître Alexandre Richa, associé de l’étude ABR Avocats. Il abordera notamment les différentes options juridiques qui s’ouvrent aux institutions financières quand elles envisagent de telles opérations, ainsi que certaines contraintes, notamment réglementaires ou encore de droit du travail, qui s’imposent alors à elles.